Rencontre avec Thomas Petit, Directeur Magasin Lissac à Lyon
Quel est votre parcours ?
Après mon service militaire fini en 1991, j’ai travaillé pendant 6 mois chez un indépendant à Lyon. J’avais en même temps postulé chez les Frères Lissac qui n’avaient pas de poste à pourvoir dans l’immédiat. Par la suite, M. Vincent Colin, mon futur directeur, m’a proposé de rejoindre son équipe, six mois après mon entrée dans la vie active. C’est là que j’ai commencé à apprendre mon métier. Après 5 ans, j’ai voulu participer à l’ouverture d’une nouvelle succursale, celle-ci se trouvant dans le 4e arrondissement de Lyon.
Et encore 5 ans après… Ayant une soif d’évolution professionnelle, j’ai demandé un plan de carrière à Mme Evelyne Lissac qui m’a proposé un poste d’encadrement, second de magasin, dans un autre Lissac. C’est à cette occasion que j’ai pu apprendre les techniques de management. 9 ans plus tard, j’intégrais à nouveau le tout premier magasin où j’ai travaillé et en 2018 on m’a proposé le poste de directeur de succursale. Ce fut pour moi la consécration et l’aboutissement d’une carrière dédiée à l’amour de mon métier et de Lissac.
Comment devient-on directeur d’un magasin Lissac ?
Être chez Lissac, c’est le sentiment d’appartenir à une famille, celle d’une enseigne à l’historique passionnant et à la formation technique sans comparaison. Pour être directeur, il faut être volontaire, dynamique, bienveillant et charismatique. Vouloir repousser ses zones de confort et aimer le challenge. Il faut également des manageurs qui vous donnent les clés pour y arriver. Rodolphe Wolter, Directeur Développement et Thomas Sanvoisin, Directeur Opérationnel des succursales chez Lissac sont des personnes qui ont su m’apporter beaucoup dans l’évolution de ma carrière.
Comment décririez-vous une journée de travail type ?
C’est faire le tour de mes collaborateurs avant l’ouverture du magasin. Avoir un petit mot gentil, une petite touche d’humour pour bien commencer la journée. Je consulte l’agenda afin de prendre connaissance des rendez-vous du jour. On organise le travail de l’atelier, les tiers payants, etc. On priorise les tâches, on confie à chacun un rôle bien précis en fonction de l’activité. Bref, on pilote son magasin (point CA, brief hebdomadaire, reporting).
Je m’assure toute la journée de la bonne prise en charge des clients (délais minimums pour l’accueil). On agit un peu comme un chef d’orchestre, un petit signe, un sourire pour faire patienter les clients qui attendent. On a forcément l’oreille qui traine pour corriger les éventuelles petites erreurs ou pour pouvoir intervenir si le besoin s’en fait ressentir. Tout ceci est fait avec bienveillance.
Comment décririez-vous votre management ?
Très jaune et vert avec un soupçon de rouge et de bleu. Pourquoi ces couleurs ? On a eu l’occasion à notre dernier séminaire de faire un test très intéressant sur notre comportement en tant que manageur qui s’articule autour de quatre couleurs. Je trouvais ça drôle de faire un parallèle. Pour être plus sérieux : la bienveillance, la confiance, de l’écoute, de la performance, le tout autour de l’humour et de la joie de vivre.
Quel est votre plus bel accomplissement ?
Celui de voir mon équipe sereine, que l’ambiance est bonne. C’est la base : sans bien-être au travail, il n’y a pas de bons résultats.