Portrait de Yoann Boudon, responsable Etudes et Performance Réseaux
1 déc. 2020

Portrait de Yoann Boudon, responsable Études et Performance Réseaux

Yoann Boudon intègre le siège du groupement Optic 2000 en 2013. En 7 ans, ce sportif a eu la chance d’occuper plusieurs postes et de gagner en responsabilité. Il revient pour nous sur sa carrière professionnelle et nous présente son métier : Responsable études et performance réseaux.

Yoann Boudon débute sa carrière chez Orange, la célèbre entreprise de télécommunications, en tant que Contrôleur de gestion. Ses missions : suivre les budgets, l’activité, et accompagner la direction à prendre les bonnes décisions. Au bout de 2 ans, fin de contrat oblige, ce diplômé d’un DUT gestion des entreprises et administrations et d’un Master contrôle de gestion audit organisationnel entreprend de nouvelles recherches et postule à une offre… signée Optic 2000. 

Une entreprise, plusieurs postes, une myriade de missions

Yoann Boudon prouve sa motivation face aux recruteurs Optic 2000 et empoche un CDI en tant que Contrôleur de gestion. Un poste qu’il va occuper pendant 4 ans. Élaboration et mise en place d’outils de gestion et de suivi, décomposition des différents coûts, préparation des budgets, reporting, surveillance des écarts entre les objectifs et le réalisé, accompagnement des directions… font alors partie de ses principales missions. Ces quatre années ont été « riches » et « importantes » pour le trentenaire, elles lui ont permis de comprendre les rouages internes et les flux entre les différentes entités qui composent le groupement Optic 2000 (Optic 2000, LISSAC, AUDIO 2000, Audioptic Trade Services, Optic 2000 Suisse). 

 

En 2017, Yoann rejoint le service « Performance réseaux » dont l’objectif est d’analyser l’activité des magasins, d’identifier les facteurs de réussite et d’être en appui à la direction pour les prises de décisions stratégiques. En tant que Chef de projet études, dans un premier temps, le rôle de Yoann consiste à mettre en place toutes les études nécessaires pour évaluer la performance des réseaux. « On s’intéresse à la performance commerciale des magasins, on regarde leurs chiffres d’affaires, on croise avec les différentes régions, les offres proposées, le poids des OCAM, etc. On analyse aussi de plus en plus les données exogènes des points de vente grâce aux données sociodémographiques. Pour réaliser une étude, il faut définir les objectifs, aller à la chasse aux informations dans différentes directions, construire en lien avec le service informatique les outils qui vont permettre de récupérer les données, etc. », explique le salarié. 

 

Très vite, au bout de 2 ans, l’entreprise lui confie le poste de Responsable études et performance réseaux. Aujourd’hui, Yoann manage une équipe de 4 personnes : deux personnes centrées sur la remontée, le contrôle et l’analyse des données. Une personne garante de la construction des études et de l’animation des outils de reporting. Et une personne « à 100 % sur la partie géomarketing ». Les missions de l’équipe sont très variées, comme en témoignent les propos du responsable : « On est un peu touche-à-tout. On va faire du projet, de l’étude, et on est garant de la donnée ». Toutes les données officielles émanent du service Études et Performance Réseaux. Par ailleurs, l’équipe a récupéré depuis peu la partie « géomarketing ». Grâce au géomarketing, les statistiques de vente des magasins peuvent être recoupées avec les informations territoriales et sociodémographiques. « Un point de vente implanté à tel endroit va-t-il plus performer qu’un autre ? La composition de sa zone a-t-elle un impact ? Par exemple, s’il y a plus de CSP + doit-on adapter son offre ? »… Une série de questions auxquelles les études géomarketing tentent de répondre et qui seront bientôt redistribuées aux magasins sous forme de rapports.

Le relationnel : 50 % du travail

Toutes les données recueillies par le Pôle études et performance réseaux sont utiles à différents services. Par exemple, des outils sont exclusivement créés pour le service développement. Ces outils permettent notamment de comprendre la composition des zones de concession : « est-ce que la zone est dynamique, comment est-elle composée, plutôt famille, plutôt retraités, où sont implantés les concurrents, quelles sont les rues à forte densité commerciale ? Aujourd’hui tu n’ouvres plus un magasin sans faire une étude de marché, sans essayer de comprendre l’environnement. ». Afin d’orienter les magasins sur la stratégie à adopter, des outils sont également mis à disposition des animateurs réseaux, leur permettant d’avoir accès à tout type d’informations sur les magasins qu’ils accompagnent, comme le chiffre d’affaires, le nombre de montures vendues, le prix moyen d’un équipement, les meilleures ventes de verres, etc., le tout comparé à des moyennes nationales et régionales.

 

« On est un service très transverse, affirme le responsable. Quand on développe des outils et des études, on ne le fait pas dans notre coin. L’interaction avec le métier est importante. On étudie le besoin, on échange, on demande si la restitution de données semble cohérente, on regarde ensemble si des corrections doivent être apportées… ». Yoann met un point d’honneur sur le relationnel, cette qualité semble être un prérequis pour rejoindre son équipe. « On travaille 50 % du temps sur du travail de fond, centré sur nous, le reste c’est de l’échange avec les différentes directions afin de comprendre les données et savoir comment les analyser. » Pour celles et ceux qui souhaiteraient rejoindre son équipe, Yoann conseille d’« être curieux de tout, d’avoir un sens du relationnel, d’aller à la pêche aux informations », mais aussi d’avoir un bon bagage technique et surtout d’aimer les chiffres. L’échange est également très important au sein même de l’équipe. « Je fais des réunions hebdomadaires avec mes collaborateurs qui sont complètement autonomes. Je fais plus échanger que driver. Ce n’est pas que de la redescente d’information, ça va dans les deux sens », confie le manager. Pour Yoann, cette transversalité et cet échange entre les différents services font partie des atouts d’Optic 2000. 


Optic 2000 est aussi une entreprise « qui fait confiance aux collaborateurs qui sont motivés et qui se donnent à fond. J’ai eu la chance d’occuper plusieurs postes et d’évoluer, je ne me suis jamais ennuyé. Après 7 ans, je continue toujours d’apprendre, c’est très motivant […] Enfin, nous avons également la chance de pouvoir concilier vie de famille et travail assez facilement », ajoute et conclut le papa de deux jeunes enfants.

Si je devais être une paire de lunettes, je serais une monture signée Optic 2000 évidemment ! Une solaire Baila métal doré, très DiCaprio dans Aviator.